Accompagner la perte d’autonomie

L’accompagnement de la grande dépendance
Depuis une décennie nous accueillons en Ehpad un nombre croissant de résidents en situation de grande dépendance. La prise en charge de cette fragilité requiert une expertise gérontologique fine de nos équipes ainsi qu’une préparation psychologique de ceux qui la côtoie : les équipes bien sûr mais aussi les familles, les proches.
Accompagnement à domicile, mode d’emploi
Les personnes fragilisées qui souhaitent continuer à vivre chez elles peuvent bénéficier de services d’aide à domicile. En fonction de leurs besoins, elles sont accompagnées dans les actes de la vie courante qu’elles ne peuvent plus accomplir seules : lever, toilette, tâches ménagères, courses, repas… Il est également possible de se faire porter des repas ou de bénéficier d’une téléassistance. Ces services permettent avant tout aux personnes âgées de rester chez elle. Ils apportent aussi la sécurité au quotidien et leur évitent de rester isolées.
L’alimentation de la personne âgée
En prenant de l’âge, l’organisme change et les besoins nutritionnels aussi : il est donc important de veiller à adapter son alimentation. Contrairement aux idées reçues, les besoins nutritionnels ne diminuent pas avec l’âge et certains augmentent même. Une alimentation adaptée aux besoins et une activité physique quotidienne aident à mieux vieillir en luttant plus efficacement contre les effets physiologiques du vieillissement et en améliorant la prévention des certaines pathologies, en particulier infectieuses.
Quels sont les niveaux de perte d’autonomie ?
La perte d’autonomie désigne l’incapacité d’une personne âgée à continuer à effectuer par elle-même tous les actes de la vie quotidienne. Une aide financière, Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), peut être attribuée par le conseil départemental, pour accompagner ces personnes de 60 ans et plus, qui présentent une perte d’autonomie physique ou cognitive (GIR 1 à 4). La grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso-Ressources), permet de mesurer les capacités de la personne à faire un certain nombre d’activités seule, partiellement ou plus du tout.
Comment prévenir la perte d’autonomie ?
Il n’y a pas d’âge pour prévenir la perte d’autonomie. Les actions de prévention doivent même commencer, quand on est en pleine possession de ses moyens. En développant à l’âge adulte ses capacités physiques et mentales intrinsèques et en prenant soin de sa santé par un suivi médical régulier, chacun peut se donner plus de chances de vieillir en bonne santé. Vieillir en bonne santé, c’est continuer à être ce que nous avons et à faire ce qui est important pour chacun d’entre nous le plus longtemps possible.